Vous venez de perdre un proche. Il s’agissait d’un ami, un parent, un frère, une sœur, ou un collègue. Vous êtes complètement perdu. Les souvenirs des moments passés avec ce proche remontent à la surface. A présent se pose la question de votre présence lors du jour de l’enterrement. Vous êtes très partagé entre le désir de rendre hommage une dernière fois au défunt et la crainte du choc psychologique que va représenter l’inhumation. La décision vous appartient entièrement. Vous devez vous sentir libre de faire en fonction de votre sentiment profond. Voici néanmoins quelques conseils pour vous aider à y voir plus clair dans cette situation douloureuse.

Le travail de deuil commence au moment de l’enterrement

La mort d’un proche est souvent vécue de façon très violente. C’est un choc brutal qui nous bouleverse et remet en cause un certain nombre de repères. Il faut alors se construire de nouvelles marques, sans ce proche, définitivement parti. Faire face n’est jamais simple, en particulier dans les premiers temps, lorsque la douleur est encore très vive. Vous trouverez dans ces articles des informations utiles pour reprendre le dessus :

Le moment de l’enterrement est celui où vous pourrez avoir un dernier contact physique avec le défunt. Certes vous ne pourrez pas le serrer dans vos bras. Mais il sera là à vos côtés. Sa famille et ses amis seront aussi présents. Bref, c’est une épreuve que vous n’affronterez pas seul. La solitude est dévastatrice lorsqu’il s’agit de faire face aux épreuves de la vie. Le support du groupe permet de se relever plus rapidement. En assistant à l’inhumation, vous aurez l’occasion d’échanger avec des personnes que vous ne voyez pas souvent.

La mémoire conserve surtout les bons souvenirs à long terme

Vous pouvez avoir peur d’être hanté pendant des années par l’image du cercueil entrant dans la tombe qui se referme ensuite. Ce moment est souvent fort en émotions. La symbolique de cette fin de vie est très forte. Toutes les personnes ayant assisté à un décès vous diront que c’est un moment difficile à vivre.

Cependant, ces moments font partie de la vie. Il ne sert à rien de chercher à les éviter à tout prix. On ne peut pas toujours les fuir. A un moment, il faut se montrer fort et affronter la réalité. Sachez qu’à long terme, votre mémoire se focalisera surtout sur les bons moments et les souvenirs joyeux que vous avez avec ce proche. Vous conserverez en tête quelques images du décès mais elles seront beaucoup moins douloureuses que le jour de l’enterrement. Le temps fait très bien son œuvre et sait panser les plaies à l’âme.

Quoiqu’il advienne, vous ne devez pas avoir peur du regard des autres. Si vous décidez de venir, ils seront là pour vous soutenir. Si vous préférez vivre votre deuil de façon solitaire, ils l’accepteront, souvent avec bienveillance et tendresse. Cependant, pensez aussi à ce que l’inhumation pourrait vous apporter. Sa symbolique est forte et permet de commencer à regarder la mort en face, ce qui est indispensable pour initier le travail de deuil.