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Antidépresseur après un deuil : faut-il en prendre ?

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Antidépresseur après un deuil : faut-il en prendre ?

Perdre un être cher peut provoquer une profonde tristesse et un sentiment de deuil qui peut parfois évoluer en dépression. Dans cette situation, plusieurs solutions sont préconisées, dont la prise des antidépresseurs. Considérés comme des moyens pour atténuer les symptômes de la dépression, ces derniers continuent de faire polémique. Alors, est-il encore judicieux aujourd’hui de prendre ces médicaments ? Cet article vous en dit plus.

Sommaire

Antidépresseurs : de quoi s’agit-il ?

Les antidépresseurs sont des médicaments utilisés pour traiter les troubles de l’humeur, principalement la dépression. Ils agissent en régulant les niveaux de certains neurotransmetteurs dans le cerveau, comme :

  • la sérotonine ;
  • la noradrénaline ;
  • la dopamine.

Ces neurotransmetteurs sont impliqués dans la régulation de l’humeur, de l’anxiété et du bien-être émotionnel. Autrement dit, avec un meilleur antidépresseur, vous pouvez augmenter la disponibilité de ces hormones dans l’espace synaptique entre les cellules nerveuses.

Cette action contribue à l’amélioration de la communication entre les cellules nerveuses et à la régulation de l’humeur. En régulant ces neurotransmetteurs, les antidépresseurs visent à atténuer les symptômes de la dépression, tels que la tristesse, la fatigue, les troubles du sommeil et les pensées négatives.

Quand les antidépresseurs sont-ils prescrits ?

En complément avec une psychothérapie, les antidépresseurs sont prescrits par le professionnel de santé en cas de :

  • Dépression sévère pouvant entraîner des problèmes de mobilité ou d’invalidité
  • Problèmes psychiques, comme les troubles obsessionnels compulsifs, l’anorexie, la boulimie et l’anxiété sévère.

Pour ce qui est de leur efficacité, retenez qu’il s’agit des médicaments qui améliorent l’état du patient. De nombreuses études et expériences ont permis de s’en convaincre. En effet, après 3 à 4 semaines de cure, une nette amélioration s’observe au niveau de l’état émotionnel de l’individu.

Par ailleurs, les antidépresseurs se déclinent en une grande variété. Chacun agit de manière légèrement différente sur les neurotransmetteurs du cerveau. Cela sous-entend une variation de leurs effets d’une personne à l’autre.

Les antidépresseurs sont-ils nécessaires pendant un deuil ?

Dans le processus de deuil après la perte d’un être cher, il est d’une importance capitale de reconnaître et de respecter les différentes étapes émotionnelles que cela implique. Il est tout à fait naturel de ressentir de la tristesse, de la douleur et de l’anxiété pendant cette période. En visitant ce site, vous en saurez plus sur comment traverser cette période.

Cependant, si ces émotions deviennent écrasantes et persistent pendant une longue période, il peut être utile de consulter un professionnel de la santé mentale pour obtenir de l’aide. À ce stade, il est possible que les antidépresseurs soient utilisés pour aider le patient à gérer les symptômes de la dépression qui peuvent survenir après un deuil prolongé. Ces médicaments aident en fait

  • à stabiliser l’humeur,
  • à réduire l’anxiété et
  • à améliorer le sommeil.

Cela permet à l’individu en deuil de mieux surmonter son amertume. C’est dire que les antidépresseurs sont utiles, mais ne doivent être pris qu’en dernier recours au traitement de la dépression.

Ce dernier doit être précédé d’un soutien psychologique de la part d’un expert et de l’entourage de la personne. Ce n’est qu’en cas d’échec de cette mesure que l’administration des antidépresseurs peut s’avérer idéale. C’est dire que le processus de deuil ne doit pas systématiquement être médicalisé, puisqu’il est naturel et contribue à la cicatrisation des blessures occasionnées par la dépression.

À l’instar d’autres médicaments, les antidépresseurs sont donc des éléments qui viennent soutenir votre mental et votre corps. La première option est alors de demander l’assistance des médecins généralistes et psychiatres. En plus d’être à votre écoute, ils pourront également vous orienter vers des professionnels du deuil. Il s’agit notamment des psychologues, des sophrologues, pour des séances de groupe ou individuelles, ainsi que vers des associations de soutien aux personnes.